Dans la Serbie médiévale et moderne, même durant les premières décennies du XXème siècle, les femmes ne pouvant pas gouverner le pays, se voyaient réduites à la simple fonction d’épouses de dirigeants. Bien que certaines d’entre elles, selon leur propre ambition et la personnalité de leurs époux respectifs, aient laissé leurs empreintes sur la politique et les affaires de l’État, leur rôle se déclinaient principalement dans les domaines des œuvres caritatives, de l’éducation et de la culture. Les épouses des rois, princes ou dirigeants serbes étaient aussi bien des fondatrices d’églises et de monastères médiévaux que de monuments d’envergure de l’architecture contemporaine. Bienfaitrices dans de diverses associations humanitaires venant en aide aux populations vulnérables, les enfants, les femmes et les plus démunis, mais aussi apportaient leur soutien sans faille aux établissements d’enseignement supérieur, telle que l’Université de Belgrade.